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Christophe Bonneuil

juillet 2023

Marcelle Dulac : Militante, doctorante - Christophe Bonneuil : Militant, historien, directeur de la collection Anthropocène - Adèle Planchard : Militante, bûcheronne, boulangère

juin 2023

Le gouvernement, en éliminant un contre-pouvoir soutenu par la paysannerie, a choisi son camp : celui du secteur agro-industriel. Un peu d’histoire nous rappelle que l’espace rural a toujours été le théâtre de luttes des classes.

mars 2023

Avec l’usage disproportionné de la force à Sainte-Soline, l’État affiche sa fermeté dans un contexte social tendu et défend l’agro-industrie, accroc à l’irrigation, juge l’historien Christophe Bonneuil dans cette tribune. Christophe Bonneuil est historien et directeur de recherche au CNRS. Il dirige la collection Anthropocène aux éditions du Seuil. Le 25 mars, il était présent à la manifestation de Sainte-Soline. Les événements dramatiques de Sainte-Soline posent une question : comment est-il possible (...)
La première modernité industrielle ignorait-elle qu’elle infligeait à la planète des dégâts écologiques considérables ? Était-elle insensible aux questions environnementales ? Cela ne fait pas de doute pour D. Chakrabarty : la conscience planétaire est récente. Mais cette thèse est contestable.
L'humanité était-elle vouée à détruire la nature et à saccager l’environnement ? Contre le récit officiel de l’Anthropocène relatant une prise de conscience commune de l’humanité quant à sa responsabilité dans le changement climatique survenue dans les années 70, les historiens Christophe Bonneuil et Jean-Baptiste Fressoz arguent, tout au contraire, que cette approche est naturalisante, dépolitisante et inopérante pour répondre à l’urgence écologique.

février 2023

Le délire d’une domestication totale des forces de la nature par le pouvoir des machines ne date pas d’hier. Cette obsession pathologique pour la puissance et le contrôle gangrène l’imaginaire collectif du monde occidental depuis maintenant quelques siècles. Aujourd’hui, cette lèpre s’est étendue au globe entier, la plupart des peuples ayant été contaminés par la pensée-machine à force d’être colonisés par des machines.

octobre 2022

Nous avons mangé la Terre, Christophe Bonneuil, Jean-Baptiste Fressoz, Jean-Robert Viallet : De l’espace notre Terre est blanc et bleu

juin 2022

A DEMANDER L’historien Christophe Bonneuil rappelle, dans une tribune au « Monde », que la réduction du poids des combustibles fossiles et de leurs effets néfastes sur le climat a été inscrite à l’agenda politique international dès 1972.

octobre 2021

Total savait et Total n'a rien fait, sinon fabriquer du doute. En écho au récent coup de tonnerre scientifique et médiatique sur l'attitude délétère de la multinationale face au changement climatique, nous publions la traduction intégrale en français de l'étude de Global Environmental Change, enrichie de précisions et de nouveaux documents.

juillet 2021

poser la question des reprises de terre consiste, contre les penseurs de l’industrialisme expansionniste, à penser la violence inaugurale et récurrente du capitalisme sur les terres et leurs habitant.e.s, et à explorer les gestes qui pourraient faire face à cette violence. Cette nouvelle lecture du capitalisme coïncide, et ce n’est sans doute pas un hasard, avec l’affirmation de nouveaux affects terrestres mis à vifs par la gravité des dérèglements planétaires et avec un ré-élargissement de nos perceptions et sensibilités aux vivants autres qu’humains...

mars 2021

mars 2019

octobre 2018

Sommes-nous sous la menace d’un « effondrement » imminent, sous l’effet du réchauffement climatique et de la surexploitation des ressources ? Pour l’historien Christophe Bonneuil, la question n’est déjà plus là : des bouleversements sociaux, économiques et géopolitiques majeurs sont enclenchés et ne vont faire que s’accélérer. Il faut plutôt déplacer la question et produire une « pensée politique » de ce qui est en train de se passer : qui en seront les gagnants et les perdants ? Comment peser sur la nature de ces changements ?

mars 2016

mai 2015

La protection de l’environnement devient un marché particulièrement juteux. On connaît déjà le business du développement durable et de la croissance verte. Un pas supplémentaire est toutefois en passe d’être franchi : désormais, les terres, les forêts, les animaux et les végétaux sont transformés en produits bancaires et financiers. De fait, selon le vieil adage « tout ce qui est rare est cher », les espèces vivantes en voie de disparition, les terres et les écosystèmes menacés prennent de la valeur. La nature devient alors un capital sur lequel il est possible de spéculer.